PORTRAIT. Brexit : Maureen, conseillère municipale britannique à Mont Saint-Eloi, a demandé la nationalité française

Pour pouvoir continuer à être élus malgré le Brexit, certains Britanniques qui vivent en France, demandent la nationalité française. Exemple dans le Pas-de-Calais.

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Quand le Brexit s'invite dans les élections municipales. Conséquence de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne, les Britannniques qui résident en France ne pourront plus voter aux élections municipales, et les 900 conseillers municipaux actuellement en place renoncer à leur mandat.
 

Un scénario impossible pour Maureen Searle, une Anglaise, habitante de Mont-Saint-Eloi, près d'Arras dans le Pas-de-Calais. Elle est conseillère municipale depuis 2014 et apprécie ce mandat d'élue en France, son pays d'adoption. Elle y vit depuis 18 ans. "Ce qui m'a intéressé, c'est de pouvoir faire pour mon village, explique-t-elle avec un accent français presque parfait. C'est un énorme cadeau. on fait confiance à une britannique pour qu'elle gère des projets en France."
 


"Je suis une compatriote"


Alors pour pouvoir se présenter à un prochain mandat, elle a choisi de prendre la nationalité française. Elle l'a obtenue en octobre dernier. "Depuis, dans les réunions, elle est beaucoup plus investie, raconte Jean-Pierre Bavière, maire (SE) de Mont-Saint-Eloi. Beaucoup plus enjouée. Il n'y a plus cette angoisse... Et elle souhaite maintenant s'impliquer de plus en plus." Et il ajoute en souriant : "Elle rêve maintenant de faire un jour un mariage. De dire "Au nom de la République...""
                                                                                           
Tombée en amour de ce village de 1000 habitants, Maureen Searle, polyglotte, a conservé la tradition du thé. Mais désormais citoyenne française, elle vit différement certains événements comme les dernières cérémonies du 11 novembre : "Quand est arrivé le moment où on chante La Marseillaise, elle avait un autre feeling ! Il y avait une émotion, c'était sensible. Parce que je ne suis plus dans un pays hôte, je suis une compatriote."
                                                                               
Conséquence du Brexit, la Grande-Bretagne pourrait ne plus autoriser la double-nationalité. Maureen Searle devra alors choisir : to be française or to be britannique, telle sera la question.
                                                      
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