Le projet de ruptures conventionnelles collectives a été voté à la majorité par les syndicats de PSA. Seuls la CGT et la CFE CGC ont refusé de signer.
PSA a réussi ce que Pimkie a échoué à faire : faire accepter un projet de ruptures conventionnelles collectives par les syndicats. Le projet a été adopté à la majorité ce jeudi 18 janvier par FO, la CFDT, la CFTC et CIA.
La CGT, premier syndicat du groupe chez les ouvriers et la CFE CGC, majoritaire chez les cadres, refusent pour l'instant de signer.
60 postes dans le Nord et le Pas-de-Calais
Selon une source syndicale, le plan de suppressions menace les trois usines PSA du Nord et du Pas-de-Calais et se répartit comme suit :
- 30 postes dans l'usine de PSA Sevelnord à Lieu-Saint-Amand
- 13 postes à l'usine PSA-ULV de Valenciennes
- 17 postes sur le site PSA de Douvrin
Des suppressions d'emplois... et des embauches
À la différence de la chaîne Pimkie, qui prévoyait des suppressions nettes de postes et la fermeture de magasins, l'utilisation des ruptures conventionnelles collectives (RCC) chez PSA n'a pas pour vocation de réduire les effectifs, puisque l'entreprise a prévu de pallier les départs volontaires par des embauches en CDI.
La direction n'a encore publié de liste détaillée par catégorie ni des 2.200 suppressions d'emplois prévues, ni des embauches en CDI promises, selon Cédric Brun, représentant syndical CGT de PSA Valenciennes