La route qui emprunte Quiévrain (Belgique) et Quiévrechain (Nord) est extrêmement fréquentée. Depuis les attentats de Paris, les contrôles existent mais ne sont pas systématiques. Les édiles des deux communes demandent des renforts à leurs pays respectifs.
Le maire de Quiévrechain dans le Nord et son homologue, la bourgmestre de Quiévrain en Belgique ont demandé aux autorités de leurs pays des moyens supplémentaires pour surveiller la frontière depuis les attentats de Paris.
« Il y a des contrôles inopinés, à différents de moments de la journée et de la nuit, explique Pierre Griner, maire de Quiévrechain, mais pas un contrôle régulier, alors que nous sommes sur un point de passage avec plus de 13000 véhicules par jour. »
Intervenants : Pierre Griner (maire de Quiévrechain), Véronique Damée, (bourgmestre de Quiévrain)
La route qui sépare les deux communes est un des points de passage essentiels entre les deux pays où ont transité les auteurs des attentats de Paris.
« Nous sommes des petites communes, nous avons l’impression d’être oubliées de tout le monde », regrette Véronique Damée, bourgmestre de Quiévrain.