Le défenseur lensois est revenu pendant la conférence de presse jeudi sur la banderole "Battez vos adversaires au lieu de battre vos femmes" brandie par certains supporters Sang et Or.
"La soirée de lundi était assez difficile" pour Brice Dja Djédjé. Pendant le match RC Lens - Bourg-en-Bresse, le défenseur lensois a été ciblé par l'une des banderoles brandies par les supporters et il s'est même dit victime de "certaines insultes sur ma famille, qui m'ont vraiment touché."
"Battez vos adversaires au lieu de battre vos femmes", une banderole qui fait écho aux accusations de violences conjugales qui visaient en janvier l'international ivoirien.
Moi je bats pas ma femme
"Je l'ai vue en première mi-temps. C'est vrai que ça fait mal, d'autant plus qu'il y avait ma femme et mes enfants dans les tribunes" a confié le joueur, qui en a profité pour mettre les points sur les I.
Nouvelle banderole : "Battez vos adversaires au lieu de battre vos femmes". Il ne fait vraiment pas bon être joueur du #RCLENS ce soir. pic.twitter.com/tDpDQChtyi
— Sabrina Khelil (@sabkhl) 12 mars 2018
"Moi je bats pas ma femme" assure le joueur. "C'est pas parce qu'on s'est engueulés dans la rue et que certains passants ont appelé la police pour envenimer les choses" que des violences conjugales ont eu lieu. "Je suis footballeur professionnel donc ça a pris une ampleur pas possible. Ça fait des années que je suis avec ma femme, et elle est toujours dans les tribunes". "Elle a jamais voulu porter plainte ou quoi que ce soit" rappelle-t-il également.
Le football ça va vite, aujourd'hui ils sont mécontents et demain ils peuvent être contents
Comme Erik Sikora, le défenseur "ne pense pas que [Bollaert] soit un handicap" même s'il concède que le RC Lens joue mieux à l'extérieur. Ce sera pourtant plus difficile samedi contre Reims, leader du championnat, mais "c'est pas parce qu'ils sont premiers qu'il faut avoir peur."
"C'est pas évident de jouer devant un public mécontent" note en tout cas Brice Dja Djédjé, "le plus important aujourd'hui est de sauver le club". Mais le Lensois est optimiste : "Vous savez le football ça va vite, aujourd'hui ils sont mécontents et demain ils peuvent être contents (...) le championnat, il est pas terminé."