L'entraîneur lensois est aussi revenu sur la plainte déposée par l'élu Patriote contre les trois joueurs du club.
L'entraîneur lensois Eric Sikora est revenu sur le match contre Bourg-en-Bresse et la polémique qui l'a suivi, ce jeudi à de la conférence de presse qui précède le déplacement du RC Lens à Reims, leader du Ligue 2.
D'emblée, Eric Sikora a répondu aux questions sur la plainte déposée par l'élu Patriote Guillaume Kaznowski contre trois joueurs lensois. Une plainte qui semble se retourner contre lui puisque le parquet a assuré hier qu'il n'avait pas été agressé.
Le technicien a d'abord regretté la couverture médiatique de l'affaire. "J'ai vu dans certains journaux hier des double-pages, des premières pages pour annoncer l'altercation comme quoi les joueurs avaient fauté, et hier le tribunal a statué qu'il y avait rien" Ce jeudi, "première page je vois rien ou juste un petit encart."
C'est toujours deux poids, deux mesures
"Les joueurs sont peut-être pas irréprochables" admet Sikora, mais "à certains moments, mais il faut peut-être remettre en place et dire que les fautifs sont pas les joueurs, sur cette altercation mais je vois rien, c'est toujours deux po ids, deux mesures."
#Sikora : “Le problème c'est que quand quelque chose est dite ou écrite, les gens restent là-dessus même si c'est prouvé que c'est faux.“ #conf #SDRRCL #rclens
— Racing club de Lens (@RCLens) 15 mars 2018
Aujourd'hui on est tout de suite jugé et on peut pas se défendre
Et de mentionner le cas de Nicolas Douchez. "J'ai lu des choses extraordinaires comme quoi c'était un ring, un combat dans la maison alors qu'il s'est rien passé. Aujourd'hui, dès que ça touche un footballeur, on est tout de suite dans l'excès, et le problème c'est que les gens aujourd'hui restent sur les premières choses écrites ou dites, et même si c'est pas vérifié et qu'on dit que c'est le contraire qui s'est passé, on reste sur la première image."
"Aujourd'hui on est tout de suite jugé et on peut pas se défendre" ajoute-t-il, "c'est pour ça que sur le dernier fait divers, on n'a rien dit au niveau du club, on a attendu, on a juste fait une petite déclaration, et aujourd'hui on se rend compte qu'il s'est rien passé."
Quoi qu'il en soit, l'entraîneur lensois n'envisage pas de mettre Souleymane Diarra, Abdellah Zoubir et Abdelrafik Gérard de côté. "Les trois joueurs concernés, moi j'ai discuté avec eux. A l'entraînement je ne les vois pas touchés. Tous les trois, malgré ce qu'il s'est passé, je vais pas les écarter, ils font partie de l'effectif."
Bollaert, un handicap ?
Le RC Lens semble bien meilleur à l'extérieur qu'à domicile, ces derniers mois. "À Bollaert on gagne pas, mais à l'extérieur on a quand même des résultats qui sont probants" rappelle Sikora.
"Tu vas gagner à Nîmes, tu fais le nul à Lorient, tu fais nul à Brest, tu vas gagner à Quevilly, je sais pas, c'est quand même des résultats et aujourd'hui on est en train d'occulter tout ça sous prétexte qu'à la maison on a des difficultés à gagner et à marquer. Je suis d'accord avec ça, les faits sont là, mais on peut pas toujours être dans le négatif."
"C'est pas un handicap, Bollaert !" affirme en tout cas l'entraîneur, même s'il concède plus tard qu'"à l'extérieur, c'est peut-être un peu plus facile pour nous, on n'est pas obligés de faire le jeu comme on doit le faire à Bollaert."
"Aujourd'hui à Bollaert, nous on a des difficultés pour retrouver le chemin des filets alors qu'en 2017 on l'avait. Il faut retrouver la confiance et gagner ce match-là."
#Sikora : “L'important est de sauver le club ! Aujourd'hui, on est dans les clous. Il faut continuer à travailler.“ #conf #SDRRCL #rclens
— Racing club de Lens (@RCLens) 15 mars 2018