Dans la nuit de jeudi 8 novembre dernier, des actions antispécistes ont été menées de manière coordonnées en Suisse, en Belgique et dans plusieurs régions de France. Les Hauts-de-France n'ont pas été épargnés.
Ces actions antispécistes ont été menées dans la nuit du 8 au 9 novembre de manière coordonnées dans 3 pays : la Suisse, la Belgique et la France. Au total, 117 activistes ont participé à cette opération.
En France, les militants sont intervenus dans plusieurs régions dont les Hauts-de-France. Ils ont fait tomber 118 tours de chasse, saccagé 10 cabanes de chasse, détruit des dizaines de pièges, incendié un élévage et libéré 31 animaux
Si les lieux touchés dans le Nord-Pas-de-Calais n'ont pu être précisés, en Picardie, ces actes ont été commis sur la route allant de Formerie à Gaillefontaine dans l'Oise, à Ailly-sur-Somme et Roye dans la Somme.
12 activistes ne se connaissant pas avant l'opération ont participé à cette action directe.
Dans un communiqué, les antispécistes ont souhaité préciser que "cette action internationale coordonnée n'est pas qu'une action anti chasse, la chasse n'est qu'une des nombreuses briques soutenant le système spéciste, y concourant, le banalisant. Notre cible principale est bel et bien ce système dans son entier."
Ils expliquent également que cette opération n'est pas "du vandalisme gratuit et des dégradations faciles (...) mais un geste militant et politique, proclamant notre solidarité avec tous les individus non humains victimes de la stupidité crasse, des traditions cruelles, des habitudes aveuglantes, des plaisirs morbides et sadiques, de la violence cultivée et valorisée."
Ce n'est pas la première fois que notre région est la cible d'actions antispécistes : en début d'année, plusieurs commerces de bouches de la métropole lilloise avec été victimes de vandalisme de la part de ces militants.
Les antispécistes luttent contre la domination de l'Humain sur l'Animal et prônent l'égalité entre les espèces.