Trois hommes ont été mis en examen lundi pour violences en réunion dans l'enquête sur l'agression de trois gendarmes hors service dont deux originaires d'Amiens dans la nuit de jeudi à vendredi à Ajaccio. Une première personne avait été mis en examen samedi.
Du nouveau dans l'affaire des gendarmes agressés à Ajaccio jeudi 29 mars. Après une première mise en examen samedi dernier, trois hommes ont été interpellés pour violences en réunion ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de plus de 8 jours.
Les individus sont aussi accusés de violences en raison de la qualité de gendarmes des victimes, connue des agresseurs, et violences en raison de leur origine nationale. Les militaires auraient été traités de "Gaulois" par leurs agresseurs selon le procureur de la République Éric Bouillard.
Mickaël Mondoloni, jeune homme de 24 ans mis en examen samedi, a été placé en détention provisoire. Les trois autres ontt été laissés libres sous contrôle judiciaire.
Selon leur déposition, les gendarmes buvaient un verre dans une brasserie du centre d'Ajaccio quand ils se seraient adressé au groupe de la table voisine, ce qui n'aurait pas plu. Pris pour "des flics", ils auraient précisé être gendarmes avant de quitter les lieux et d'"être suivis" par un groupe qui les aurait ensuite agressés.
Les trois hommes mis en examen lundi se sont spontanément présentés au commissariat. Ils ont quant à eux assuré que les gendarmes attendaient leur groupe de 8 à 10 personnes à la sortie du bar et cherchaient la bagarre, a poursuivi M. Bouillard.
L'enquête se poursuit avec notamment des éléments vidéos à exploiter.
Deux des trois gendarmes, venus d'Amiens et hors service au moment des faits, avaient été hospitalisés à l'issue de l'agression, qui a eu lieu vers 01h30 du matin vendredi. Ils ont reçu de nombreux coups au visage et à la tête ayant donné lieu, pour l'un à 15 jours d'ITT et pour un autre à 5 jours d'ITT, selon le procureur.