À une semaine de Noël, La Poste tourne à plein régime, pour livrer les milliers de colis quotidiens, à temps sous le sapin. Au centre de tri d'Amiens, 20 000 sont traités en moyenne par jours, en cette période de rush.
Dans ce centre de tri d'Amiens, des milliers de colis transitent chaque jour. Une véritable ruche où chaque agent dispatche les paquetages qui défilent sans arrêt. Laurent Hellegouarch, responsable livraison des colis, explique le fonctionnement pour traiter ce pic de demandes, à quelques jours de Noël.
"Les colis nous arrivent en vrac dans des camions [...] Ils arrivent sur la chaîne mécanisée pour pouvoir être triés. Ils (le) sont en deux directions : la dispersion et la distribution." La distribution concerne Amiens et sa métropole. "Là, on va pouvoir les trier par tournée pour être distribués, mais sur place." Alors que la dispersion a lieu de 3h à 6h afin que tous les colis gérés par les autres bureaux soient, à leur tour, répartis dans les différentes tournées.
Une concentration non-stop
En cette période de fort trafic, trois livraisons par jour arrivent avec l'équivalent de "7 500 colis chacune". Chaque année, une semaine avant Noël, le trafic passe de 10 500 colis par jour à 22 000. Valentin est venu en renfort pour trier. "Il faut être assez rapide et on a aussi le tapis à arrêter toutes les quatre secondes pour ne pas envoyer tout d'un coup. Donc, il faut avoir une certaine dextérité".
En une heure, 1 800 colis sont passés sur le tapis. La mécanique doit tourner sans accroc. Pour tenir la cadence, Laurent Hellegouarch est aux commandes de cette longue chaîne de logistique. "Ce qui peut ralentir, c'est la lecture, les différences entre les étiquettes, les écritures [...] Et aussi la vitesse de traitement. Puisque l’intérêt, c'est de ne pas arrêter la chaine mécanisée."
La valse des chariots est la dernière étape avant que les colis prennent la route. Patrice prépare sa cargaison, scan à la main, en empilant chaque colis qui trouve sa place. "Des colis, je ne sais pas combien il y en a." Il n'y a pas une minute à perdre malgré le retard cumulé. Mais "ce n’est pas grave, c’était prévu", assure-t-il.
Pour Patrice comme pour les 43 autres livreurs de colis d’Amiens, la course contre-la-montre continue avec une seule mission, que Noël arrive dans les temps, sans un faux pli.
Avec Camille Di Crescenzo / FTV