C'est le Graal, presque un pèlerinage, pour de nombreux amoureux de course à pied : participer au fameux marathon de New-York. Il se déroulera dimanche 3 novembre et attire chaque année des milliers de participants, dont 10 000 étrangers. L'un d'eux est Soissonnais et se prépare activement à fouler le pavé new-yorkais.
Courir pour Gilles, c'est devenu un mode de vie. Alors à la veille de s’envoler pour le marathon de New-York, son travail dans ce restaurant de Soissons a des airs d’échauffement. "Un petit peu, oui, acquiesce-t-il, il y a beaucoup d'entrainement avec le service, cela aide pas mal pour faire des bons temps. C'est un premier marathon avant le suivant."
Une passion née il y a 11 ans
Les choses sérieuses, ce sera pour dimanche 3 novembre. Gilles doit courir 42,195 kilomètres dans les rues de New-York aux États-Unis. À 55 ans, cet habitant de Crouy dans l'Aisne s’entraine sans pression, mais rigoureusement : quatre séances par semaine depuis trois mois. "On réfléchit beaucoup, on fait beaucoup de préparation, on choisit ses parcours pour l'entrainement, c'est vraiment une préparation très dure, mais nécessaire pour faire un bon score", explique-t-il.
Cela m'arrive d'aller courir le matin, l'après-midi, le soir en rentrant du travail.
Gilles, passionné de course à pied
Une passion pour la course née il y a seulement 11 ans. Depuis, Gilles s’est rattrapé. En 2018 déjà, il termine le marathon de New-York en 3 h 26, puis Berlin, Londres Chicago et d’autres... "Je ne faisais aucun sport, surtout pas courir et puis on est accro. Cela m'arrive d'y aller le matin, l'après-midi, le soir en rentrant du travail."
"Une ambiance incroyable"
Quelques jours avant sa deuxième participation, le marathonien se dit impatient, la magie de la prestigieuse épreuve new-yorkaise opère toujours. "Tous les paysages sont incroyables, l'ambiance, les orchestres, presque tous les kilomètres, il y a un orchestre qui chante des chansons, des musiques, c'est vraiment une ambiance incroyable."
Gilles estime être dans sa meilleure forme alors que New-York lui tend les bras. Le sportif envisage déjà de courir ensuite sur la grande muraille de Chine et même au Groenland.