Mercredi 8 juillet à 19h30, les chauffeurs de bus du réseau Amétis à Amiens, ont observé une minute de silence. Un hommage au chauffeur de bus agressé dimanche dernier à Bayonne, organisé dans de nombreuses villes en France.
Les chauffeurs de bus sont en colère. Mercredi 8 juillet, ils ont tenu à le faire savoir. Comme à Paris, Bordeaux, Le Havre, ou encore le Mans, les chauffeurs du réseau Amétis d'Amiens ont observé une minute de silence à 19h30.
Au même moment, débutait à Bayonne la marche blanche, organisée en l'honneur de Philippe Monguillot, qui a réuni pas moins de 6000 personnes. Ce chauffeur de bus de 59 ans, a été agressé dimanche dernier en plein service. Il est toujours en état de mort cérébrale.
Mouvement national
Pour donner plus d'ampleur à la démarche, l'intersyndicale nationale des Transports Publics Urbains de Voyageurs a demandé que "tous les véhicules de transports urbains de France" s'arrêtent de rouler "pendant une minute à cette même heure".Un appel qui a été suivi par les conducteurs de bus d'Amiens mercredi soir. L'opérateur de bus amiénois Amétis a même appelé ses chauffeurs ainsi que les usagers des bus, à respecter ce temps d'arrêt. Dimanche 5 juillet, Philippe Monguillot était pris à parti dans son bus après avoir refusé l'entrée dans le bus à un hommequi ne respectaient pas le port du masque, ne possedaient pas de titre de transport et dont le chien ne portait pas de muselière. Un évenement qui a profondément choqué les conducteurs de bus qui s'estiment abandonnés.