Il comparaissait pour des remboursements indus de frais lorsqu'il était adjoint au maire Gilles Demailly en charge des fêtes et des animations. Le parquet a requis un an de prison dont neuf mois ferme.
C'est "parce qu'on touche à la probité publique" que le procureur de la République d'Amiens a requis une peine aussi sévère : un an de prison dont neuf mois ferme pour des faits de remboursements de frais indus pour une somme totale de près de 16.300 euros.
Jacques Goffinon, ancien adjoint au maire de Gilles Demailly en charge des fêtes et des animations est accusé de s'être fait remboursé pendant 3 ans une centaine de factures de restaurants ou d'hôtels. Des frais que l'ancien journaliste du Courrier Picard explique avoir eus dans le cadre de ses fonctions publiques. Mais les remboursements de frais des élus municipaux ne concernent que "les télécommunications, la téléphonie et le courrier" selon la chambre régionale des comptes.
L'accusé s'est défendu de toute volonté de frauder, arguant du fait que ces demandes de remboursement avaient été déposée en mairie et que personne ne lui avait fait remarqué leur illégalité.
Le tribunal rendra sa décision le 9 novembre.
Jacques Goffinon devra par ailleurs répondre le 25 janvier prochain de harcèlement moral d'une employée de mairie et l'emploi fictif de son ex-épouse au poste de collaboratrice de groupe d'élus. Elle aurait touché 55.000 euros à cette occasion.