Une femme violemment insultée dans un TER, la Région Hauts-de-France porte plainte contre l'individu en cause

Dans une vidéo visionnée des millions de fois sur X, anciennement Twitter, un individu tient des propos violents et insultants envers une passagère dans un TER Hauts-de-France. Le président de la Région Xavier Bertrand annonce que la collectivité dépose plainte contre cet homme.

La vidéo a été révélée sur X, anciennement Twitter, il y a quelques jours et cumule déjà plus de 5 millions de vues. Elle a pris un nouveau tournant hier mercredi 11 octobre lorsque le président de la Région Hauts-de-France Xavier Bertrand l'a relayée, en condamnant le comportement d'un homme, qui s'en prend verbalement à une passagère d'un TER. 

Insultes ultraviolentes

Dans cette vidéo d'une cinquantaine de secondes, on le voit insulter à de multiples reprises cette femme, qui elle n'est pas visible à l'image. Les mots sont ultraviolents. Certaines insultes sont à connotation raciale, comme "sale blanche", en plus de nombreuses autres invectives et menaces répétées.

Sur ces images capturées d'un autre réseau social, le texte indique "quand on lui dit que l'on n'est pas intéressé, il insulte et traite de raciste". L'individu aurait donc approché des jeunes femmes dans le train. L'autre femme, celle finalement copieusement insultée, lui aurait dit "vous voyez qu'elles ne sont pas intéressées, laissez-les tranquille", toujours selon le texte visible sur cette vidéo. 

Dans son tweet, Xavier Bertrand reconnaît implicitement que cette scène s'est bien déroulée dans un TER Hauts-de-France. "Ces images sont inacceptables. Nos trains doivent être des endroits sûrs, notamment pour les femmes qui subissent trop souvent ces agressions" écrit-t-il sur le réseau X (anciennement Twitter). Il affirme que la Région a porté plainte contre l'individu, "en sa qualité d’organisatrice des transports".

Contactée, la communication de la SNCF est évidemment au fait de cette scène. "Ce sont des propos scandaleux, la posture de cette personne est inadmissible en la matière" amorce-t-elle. La société assure tout faire pour "identifier à quel moment et dans quel espace" ces propos se sont tenus, sans plus de précisions sur la temporalité ni sur la ligne de TER où cet acte de violence a eu lieu. 

La SNCF n'a pas plus d'informations sur la fréquence de ce genre d'incidents. Et renvoie à un numéro de téléphone : le 3117, "qui permet de signaler tous comportements répréhensibles" à bord, en plus du personnel SNCF.

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