L'Union européenne impose la fermeture de la chasse au gibier d'eau le 31 janvier mais la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a demandé de ne commencer la verbalisation qu'à partir du 10 février. Une dérogation insuffisante pour les chasseurs et intolérable pour les associations écologistes.
Philippe et Dylan Lebègue ont passé la nuit, en attendant le survol des oies sauvages. Pour rien. Ces oiseaux n'ont pas encore commencé leur migration. Pour eux, la dérogation de 10 jours, accordée par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal ressemble à un pis-aller.
Avec Philippe Lebegue, chasseur; Stéphane Hornoy, chasseur; Daniel Derosière, chasseur; Nicolas Lottin, président de l'association de chasse de la baie de Somme et Yves Verilhac, directeur général de la LPO. Un reportage de Christian Mirabaud, Jean-Louis Croci et Fabienne Labigne.
La manière de faire du ministère ne plaît pas non plus. La chasse est bien interdite depuis le 31 janvier. Mais Ségolène Royal contourne les textes européens par une parade, en repoussant les verbalisations au 10 février.
Les protecteurs des oiseaux ne comprennent pas cette situation. Pour eux, il est formellement interdit de chasser l'oie depuis une semaine.