Samedi 4 mars, l'association Denise verte, qui s'oppose à un projet immobilier en bord de Somme, s'est réunie pour sensibiliser les promeneurs et évoquer les avancements de leur action. Un nouveau mouvement est prévu au mois d'avril.
Le combat n'est pas terminé. Depuis plus de six mois, l'association Denise verte conteste le permis de construire du projet Venise, de 31 logements avec 54 places de stationnement. Une structure imposante qui pourrait gâcher le paysage, mais surtout une volonté de préserver les zones humides.
Elle a organisé, samedi 4 mars, un nouveau rassemblement à Camon pour montrer leur colère près de la potentielle construction en bord de Somme. L'évènement permet d'échanger avec les membres du collectif et de sensibiliser de nouvelles personnes.
Un moment chaleureux et de sensibilisation
Près de 90 personnes se sont réunies à Camon, près d'Amiens, contre la construction du grand parc immobilier en bord de Somme. Près d'un quart de la zone de construction se trouve sur une zone natura 2000.
L'association, ce nouveau rassemblement contre ce projet s'est passé dans la convivialité. "C'était même un moment très chaleureux", souligne Marie-Madeleine Fabre, présidente de l’association Denise Verte. Le but de ces manifestations est de se rassembler, créer du lien, de sensibiliser les promeneurs ou les sportifs profitant du parc.
Les membres de Denise Verte ont profité de la manifestation pour remercier les donateurs qui ont permis de financer les frais de justice pour le recours contentieux au tribunal administratif déposé en décembre dernier.
Une caméra de surveillance sur le futur chantier
Pour le moment, les membres de l'association sont toujours en attente d'une réponse de la municipalité d'Amiens. Pour Marie-Madeleine Fabre, les arguments de la mairie ne sont plus d'actualité. Selon elle, la zone est à la porte des hortillonnages, elle reste une zone sensible et humide. "À l'heure, du réchauffement climatique, ce n'est pas recevable", déplore la présidente.
En attendant les retours de la partie adverse, les membres de Denise verte ont remarqué l'installation d'une caméra de surveillance sur la parcelle du potentiel chantier. "On trouve cela ridicule", regrette Marie-Madeleine Fabre.
Pour le prochain rassemblement, il faudra attendre les beaux jours du mois d'avril. "Toujours un moment d’échange et de convivialité", sourit la présidente de l'association.