Suite à la mobilisation de 187 personnalités, dont Dany Boon et Martine Aubry, le cas d'une petite Ivoirienne réexaminé

Le droit au séjour de Samira, fillette ivoirienne de 10 ans et de son père, qui devaient être expulsés vers l'Italie, "va être réexaminé", a annoncé samedi le ministre de l'Intérieur, après une vaste mobilisation menée par l'eurodéputé Raphaël Glucksmann. Dany Boon et Martine Aubry en font partie.

"Après étude du dossier par le préfet de Police et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée", écrit dans un tweet le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. "Le droit au séjour de Samira et son père va être réexaminé, compte tenu de leur situation familiale particulière", ajoute-t-il.

"La question n'est pas résolue", a réagi Raphaël Glucksmann, auprès de l'AFP. "On ne sait pas s'ils vont leur donner un titre de séjour ou non. On attend de recevoir un document officiel et de connaître la nature du document administratif qui sera donné à Samira et son papa".


Excision


La fillette, scolarisée en Seine-et-Marne, a fui son pays avec ses parents "pour échapper à l'excision", selon le député européen de Place publique.

Arrivés en France en janvier, l'enfant et son père devaient être expulsés vers Venise le 12 novembre, conformément au "règlement de Dublin" qui confie l'étude de la demande d'asile au pays d'entrée en Europe, en l'occurrence l'Italie. Sa situation a fait l'objet d'une vaste mobilisation. Après une pétition ayant recueilli plus de 150.000 signatures, près de 200 personnalités ont signé samedi une lettre ouverte adressée au président Macron pour empêcher l'expulsion.

Parmi les signataires du texte publié sur le JDD.fr, la maire de Paris Anne Hidalgo, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l'acteur nordiste Dany Boon, Michel Drucker, le footballeur Marco Verratti ou encore la maire de Lille Martine Aubry. 
 
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