Emmanuel Macron est attendu à la mi-journée sur le site Toyota d'Onnaing, qui devrait bénéficier d'un investissement de plusieurs centaines de millions d'euros par le constructeur japonnais, avec à la clef des centaines d'emplois. Pourquoi l'usine nordiste a-t-elle été choisie ? Éléments de réponse.
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Avant les annonces attendues ce lundi, le chiffre de 400 millions d'euros est jusque là évoqué. Un investissement de taille, pour une usine ouverte il y a 17 ans. C'est donc à Onnaing que Toyota a choisi de poursuivre son plan de modernisation. Le constructeur aurait également choisi d'y lancer la production d'un nouveau véhicule.
Alors, pourquoi dans le Valenciennois plutôt que dans les autres usines européenne du groupe ?
Une Usine Performante
D'abord parce que le site est performant. Une
Yaris sort de sa chaîne de montage toutes les 71 secondes. Plus de
230 000 véhicules y sont produits chaque année.
Flexibilité du temps de travail
Des performances qui doivent aussi beaucoup aux
efforts des 4000 salariés. Chez Toyota, la durée de la journée de travail peut être ajustée quotidiennement. Un temps de travail désormais lissé sur 3 ans, pour offrir au groupe plus de flexibilité.
L'engagement des collectivités
Engagements de poids aussi dans le dossier : ceux de l'
Etat et des
collectivités locales. Pour convaincre Toyota d'investir dans le Nord, ils ont posé prêt de
20 millions d'euros sur la table. 5 millions pour la seule agglomération de Valenciennes.
Un Homme bien placé
Enfin, dernier atout de poids pour le site d'Onnaing : le Nordiste
Didier Leroy, aujourd'hui numéro 2 du groupe Toyota. Il fut durant plusieurs années directeur de l'usine valenciennoise. Un site auquel il est resté très attaché.