C'est le Jour J pour plus de 852 000 élèves du Nord et le Pas-de-Calais. Certains font leur première rentrée, un moment d'autant plus impressionnant qu'il s'est fait sous l'oeil des policiers. Menace terroriste oblige, la sécurité a été renforcée. Notre reportage dans une école maternelle à Arras.
La directrice de l'école maternelle Peguy à Arras accueille parents et enfants dans la joie et la bonne humeur. Une rentrée "presque' normale dans cette école maternelle d'Arras, ne serait-ce la présence inédite de deux policiers en arme devant la grille. La présence d'un adulte à l'entrée des écoles : une mesure inscrite dans le nouveau plan national de sécurité.
«On a toujours un point de vigilance pour vérifier l'identité, connaître les parents, mais les parents bien évidemment sont toujours accueillis dans l'école», indique Audrey Jaskulski, directrice de l'école maternelle Peguy.
Filtrer les entrées et éviter les attroupements
La seule règle : éviter les attroupements. Et surtout rester vigilants, de quoi rassurer les parents d'élèves. " C'est sécurisant pour les parents et pour les enfants parce qu'au moins personne ne peut entrer sans donner son identité", se réjouit ce père d'élève, qui poursuit : " je suis pas inquiet parce que ça fait plusieurs années que les enfants sont ici, donc il n'y a pas de soucis".L'ensemble des établissements est concerné par la présence renforcée d'effectifs de sécurité. Des policiers municipaux sont postés devant tous les établissements scolaires, ainsi que des agents de sécurité de la ville d'Arras, qui seront présents à chaque entrée et sortie de classe, soit quatre fois par jour, devant chaqueécole de la ville.
Arras finance une partie du dispositif de sécurité
Toutes les mesures de sécurité sont affichées à l'entrée de chaque établissement, certaines étant en partie financées par la ville d'Arras.Frédéric Leturque, le maire (UDI) d'Arras précise : "Dans les écoles, on a mis en place des systèmes de sonnettes avec visio-protection et d'une manière générale, les cours d'écoles sont fermées."
Une rentrée sous haute surveillance donc, alors que la menace terroriste est toujours aussi élevée.