Dans le Nord, un centre d’accueil héberge des femmes victimes de violences conjugales. Derrière les sévices physiques, des violences psychologiques, et même, administratives.
C’est un havre de paix, temporaire, pour ces trop nombreuses femmes à subir des violences de la part de leur conjoint. Une ville du Nord héberge ces femmes qui n’ont plus d’autre solution que du quitter le domicile conjugal. Visage flouté, elles ont accepté de témoigner de leur quotidien.
"Tu n’as pas de papiers, si tu vas porter plainte, la police va t’attraper tout de suite"
"On sait que ça existe mais on se voile la face"
Comme Samira, la plupart des femmes qui sont envoyées, après une évaluation de leur situation, vers un centre d'accueil, ont dû mal à réaliser que leur situation n'est pas normale. L'une d'elles confesse : “Si je témoignais à visage découvert, on me dirait : « pourquoi tu parles de ça, c’est dans l’intimité. » On sait que ça existe mais on se voile la face".
Depuis le début de l'année 2019, plus de cent femmes ont été tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. Le gouvernement a fait de la luttre contre les féminicides, une "grande cause nationale". Un numéro d'urgence a été mis en place par le gouvernement : le 3919
« On me prendra au sérieux quand je serai morte. »
— ?? MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) September 3, 2019
Aujourd’hui 3/9/19 à la machine à café, au déjeuner, à la sortie de l’école, au téléphone, sur les réseaux sociaux... partagez le ☎️3919.
Vous ne savez pas toujours qui peut en avoir besoin.#GrenelleViolencesConjugales pic.twitter.com/GD9Cpmjrla