Le dispositif est un succès, si bien que l'hôpital envisage de le reconduire l'an prochain.
Gilet bleu sur le dos, Shanyce, 22 ans, s'efforce d'aiguiller les patients dans le hall. Lavage des mains au gel hydroalcoolique, prise de température, rappel des gestes barrières... Une expérience bienvenue, pour celle qui aspire à devenir aide-soignante. "Il y en a qui ne savent pas le service. Ou bien il y en a qui montent à l'étage et ils sont un petit peu perdus, du coup, nous on est là pour les guider."
"Il y a une écoute, il y a un échange"
À l'extérieur, Zakaria, 20 ans, se charge de transporter les patients en voiturette. Une aide très appréciée, en particulier pour les personnes à mobilité réduite. "J'ai trouvé que ça pouvait être une bonne opportunité pour avoir de l'expérience et aider les gens", glisse l'étudiant en école de commerce."Il y a une écoute, il y a un échange, il y a du lien social qui se crée, il y a une confiance", loue Christophe Richard, en charge de ces jeunes à l'Hôpital Saint-Philibert. "L'anxiété, l'angoisse, tout ça commence à disparaître. C'est vraiment pour rassurer le patient lorsqu'il arrive à l'hôpital."
Un moyen d'enrichir son expérience personnelle ou professionnelle, d'étoffer un CV ou de reprendre une vie active, qui bénéficie aussi à l'hôpital. Celui de Saint-Philibert envisage déjà de pérenniser ce service civique.