Dans un entretien donné au Figaro publié vendredi, le président Les Républicains des Hauts-de-France réclame une "interdiction" pour les migrants "de sortir du camp" de la "jungle" de Calais le soir, "à partir d'une heure précise".
"Il faut une interdiction de sortir du camp le soir, à partir d'une heure précise, une interdiction motivée par les questions de sécurité. L'état d'urgence le permet", a déclaré M. Bertand. Dans cet entretien consacré à la situation migratoire dans le Calaisis, il a aussi réitéré sa demande de "renégocier les accords du Touquet", même si, pense-t-il, "rien ne viendra" du gouvernement en place."Par ailleurs, il a une nouvelle fois demandé l'évacuation de la zone nord de la "jungle" de Calais, afin qu'il ne reste que le centre Jules-Ferry et le CAP (Centre d'accueil provisoire) comme lieu d'hébergement des réfugiés.
Il a également appelé François Hollande à venir à Calais "se rendre compte par lui-même de la situation". "S'il ne bouge pas", dit-il, la situation à Calais "va devenir incontrôlable".
Il a demandé "la sécurisation complète du port" de Calais, avec, notamment, "l'utilisation de drones pour la surveillance", affirmant que la région était prête à "assurer du financement".
Environ 4.500 réfugiés vivaient au mois de juin dans la "jungle" et des bâtiments en dur tout proches, selon la préfecture. Des associations avancent le chiffre de 9.100.
