Onze finalistes ont concouru pour le titre suprême de meilleur maroquinier de France. À la clef, un savoir-faire unique et une recherche perpétuelle de l'excellence.
Expliquer à ses pairs et à un jury son projet, ses techniques, son savoir-faire, c'est l'enjeu de ce concours d'excellence. Ces onze finalistes rêvent de devenir un des Meilleurs Ouvriers de France. Un titre créé en 1925 et reconnu par l'Education nationale.
Laura, maroquinière indépendante a créé une œuvre sur le thème des abeilles. Un sac qui s'allume à l'intérieur et à l'extérieur, un univers et 450 heures de travail. "Être jugée par ses pairs et puis savoir un petit peu se positionner et donner envie d'aller plus loin, de se perfectionner aussi, c'est important. Donc moi j'avais envie de pouvoir être jugée par d'autres personnes que mon entourage." témoigne l'artisane.
Travail d'excellence aussi pour Julie qui travaille chez Hermès.
"Je superpose du cuir que je viens sculpter au couteau à parer puis poncer à la machine à bandes. Je les ai cousus après individuellement et doublés avec de la chèvre." explique la maroquinière.
Arnaud s'est inspiré de sa ville natale Besançon et ses fortifications, par amour de la matière : "partir d'une peau à plat pour finir avec un objet...on est super fier, c'est vraiment des émotions".
Récompenser les meilleurs artisans de la maroquinerie, c'est aussi mettre en avant un secteur qui recrute pour Arnaud Haeffelin, président de la Fédération Française de la Maroquinerie : "il manque beaucoup de gens dans la maroquinerie. Il faut savoir que nous avons un besoin de 5 000 artisans par an. Aujourd'hui la maroquinerie c'est plus de 30 000 personnes".
Un seul d'entre eux sera récompensé dans cette classe "maroquinerie" mais toutes et tous ont fait preuve d'excellence, une plus-value dans leur parcours professionnel. Les résultats seront connus dans quelques semaines.
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