Des Toulousains en charge de l'organisation de la future grande région : réactions

Suite à la nomination du préfet de Toulouse, de la rectrice de Toulouse et de la directrice de l'ARS de Toulouse comme préfigurateurs de la fusion entre Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Les réactions affluent et chacun réclame l'équilibre. Pour Damien Alary : il n'y aura pas de mobilité forcée

Prudent, Martin Malvy président de la région Midi-Pyrénées parle dans un communiqué de besoin d'équilibre

 « C’est du juste équilibre que dépendra la bonne administration de demain »

« Nous attendions ces désignations. Le calendrier se resserre et si l'on veut que les choix qui seront faits le soient dans la concertation il n'y a évidemment pas de temps à perdre. Ils devront être équilibrés et tenir compte de l'ensemble du territoire de la nouvelle Région. Elle aura en effet une double spécificité : deux villes qualifiées de métropole et un très vaste territoire aux dimensions du Benelux ou de l'Irlande. Or tant pour l’État que pour la nouvelle Région le principe de proximité devra être respecté. Nos concitoyens y sont à juste titre attachés. Nous aussi, car c'est de ce juste équilibre que dépendra la bonne administration de demain. »

Damien Alary président socialiste du Languedoc-Roussillon  se déclare combatif et annonce qu'il n'y aura aucune mobilité forcée

"Il n'y a pas de scoop particulier nous savions de la bouche du ministre de l'Intérieur que le préfet préfigurateur serait le préfet de Midi-Pyrénées. Nous entrons maintenant dans une période de consultation de deux mois et j'affirme avec force et sérénité que je souhaite un pouvoir partagé et équilibré entre les deux régions.
Je me battrai pour que l'on préserve la place du Languedoc-Roussillon. Je ne lâcherai rien et ce jusqu'à la fin de mon mandat.
Il faut un partage des pouvoirs équitables et j'espère qu'il sera le même dans le cas des sept autres fusions. Qu'on ne me parle pas d'exception languedocienne !
Damien Alary annonce qu'il n'y aura aucune mobilité forcée lors de la nouvelle répartition des institutions. 
Il ajoute que l'on pourrait avoir deux rectorats comme à Nice et Marseille et qu'il verrait bien l'ARS l'agence régionale de la santé à Montpellier.


Stéphan Rossignol président du groupe UMP à la région s'inquiète pour le rectorat et l'ARS.

"En ce qui concerne le choix du préfet, je ne suis pas étonné ni choqué d'autant que Toulouse sera la capitale régionale. En revanche on pouvait espérer que l'académie et l'ARS de Montpellier soient choisies compte tenu du rayonnement de l'enseignement et des établissements médicaux de Montpellier.
A travers ces nominations la balance penche fortement d'un côté et il va falloir rétablir un équilibre politique."

France Jamet présidente groupe FN à la région redoute le Tout pour Toulouse

"Cela ne m'étonne pas .Alary a vendu la région pour un plat de lentilles. Seul Georges Frêche aurait pu établir un rapport de force. 
Nous allons vivre ce que j'appelle le Tout pour Toulouse. Des bassins d'emplois vont s'effondrer avec le départ de fonctionnaires et on se demande bien quelles économies réelles seront réalisées.
Une fois encore c'est le poids économique qui prime aux dépens de la population. Il n'existe pas d'équilibre.
Par ailleurs cela démontre l'incapacité des politiques de la région à mener la bataille."

Jean-Jacques Pons président du groupe centriste à la région estime que ces trois représentants de L'Etat sauront respecter la personnalité des deux régions.

"Il n'est pas anormal que les préfigurateurs soient mobilisés au niveau de Toulouse mais l'essentiel au delà de l'aspect institutionnel et administratif sera de respecter la personnalité des deux régions.
Quelle que soit l'origine des trois nommés ils ne pourront pas faire l'impasse du poids économique et politique des 2,7 millions de Languedociens et de Roussillonnais. De plus ce sont des représentants de l'Etat réputés neutres et conscients de l'importance du partage des responsabilités.
Jean-Jacques Pons imagine par exemple, un partage des pouvoirs calqué sur l'exemple des institutions européennes entre Strasbourg et Bruxelles
Thierry Will et Bruno Pansiot Villon ont recueilli les premières réactions politiques en Languedoc-Roussillon
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