Pour désengorger la "jungle de Calais", l'Etat effectue des transferts de migrants par avion. Les vols concernent notamment la ville de Nîmes, où plusieurs migrants sont arrivés ce mercredi. Une cinquantaine de personnes supplémentaires sont attendues dans la soirée.
Cela s'était déjà produit, mais de manière bien plus discrète. Quatre migrants avaient été évacués de Calais, il y a une dizaine de jours, pour être amenés au centre de rétention de Nîmes, par avion.
L'opération s'est reproduite ce mercredi. Un avion de la sécurité civile a atterri à l'aéroport de Garons à Nîmes, avec à son bord, plusieurs migrants, accompagnés de policiers. Leur nombre n'est pas encore connu.
Reportage à Nîmes, dans le Gard.
D. Moine et D. De Barros
Une centaine de policiers nîmois ont été affectés à cette arrivée. Des renforts sont attendus de la part de Marseille et Montpellier, car un autre avion devrait atterrir dans la soirée de mercredi, avec 50 migrants à bord.
Un avion privé pour transporter les migrants
Un avion privé a également été loué pour effectuer une partie de ses transferts, entre Calais et les centres de rétention du reste du territoire français. Le site d'information Streetpress avait révélé l'information lundi. L'objectif est de désengorger la "jungle de Calais", où les migrants s'entassent dans des conditions déplorables.
D'autres voyages ont eu lieu la semaine dernière, dont un vol à destination de Toulouse, avec cinq migrants, selon La Dépêche. Perpignan pourrait être également concerné par ces déplacements.
L'avion serait loué par l'Etat pour 1,5 million d'euros par an. Il effectuerait des vols depuis mois, trois fois par semaine, avec cinq migrants à bord.