2ème défaite en 2 journées de Ligue 1 pour les footballeurs montpelliérains. Le MHSC s'incline à Rennes (1/0) et reste lanterne rouge au classement, avec 0 but inscrit depuis la reprise du championnat.
A l'issue d'un match peu passionnant, le Stade Rennais s'est imposé de justesse face à Montpellier (1-0), samedi, lors de la 2ème journée de Ligue 1. Inscrit à la 86ème minute, le but spectaculaire de Kamil Grosicki a suffi aux Bretons pour disposer d'un MHSC inefficace, qui continue donc de pointer à la dernière place du championnat de Ligue 1, après sa défaite contre Angers (2/0) lors de la 1ère journée.
Carton jaune pour Jourdren
La première période avait pourtant paru favorable aux Héraultais, qui se procuraient le peu d'occasions franches de ce début de match, comme une reprise de Kévin Bérigaud sur un centre en retrait (8ème minute), ou une frappe au-dessus de Paul Lasne (32) après un mouvement d'Anthony Mounier.
Mais les esprits se sont rapidement échauffés entre le Rennais Giovanni Sio et Geoffrey Jourdren, le gardien montpelliérain écopant d'un carton
jaune pour simulation juste avant la pause.
Mauvaises passes et imprécisions
Peu d'actions à signaler en deuxième période, le premier tir cadré rennais arrivant finalement à la 68ème minute. Mais Benjamin André, sur sa frappe aux 16 mètres, n'inquiétait pas un Jourdren finalement peu sollicité. La suite de la rencontre ressemblait à une succession de mauvaises passes et d'imprécisions techniques, jusqu'aux 5 dernières minutes. Entré en jeu à la place de Pedro Henrique, Grosicki ouvrait le score sur un centre. Il n'en fallait pas plus au Stade Rennais pour remporter son premier match de la saison.
Courbis relativise
Avant la réception du Paris-Saint-Germain, lors de la prochaine journée de Ligue 1, l'entraîneur montpelliérain Rolland Courbis a toutefois cherché à dédramatiser : "On a un sentiment de déception, oui. La physionomie du match aurait pu ou dû nous donner un point. On a posé des problèmes à Rennes pendant les deux tiers du match, et ce n'est pas notre période puisque pendant le seul tiers où on ne leur pose pas de problèmes, on est crucifiés par un centre qui se transforme en tir. On ne peut que dire bravo."