La position de Rolland Courbis, entraîneur de Montpellier est encore plus fragilisée après la cruelle défaite du MHSC face à Monaco (2-3),ors de la 7e journée de Ligue 1. Montpellier menait 2 à 0 à la mi-temps.
La position de Rolland Courbis, entraîneur de Montpellier sous la menace d'une mise à l'écart après un début de saison raté, est encore plus fragilisée après la cruelle défaite du MHSC face à Monaco (2-3),L jeudi, lors de la 7e journée de Ligue 1.Montpellier, qui menait de deux buts pendant près d'une heure, peut nourrir d'énormes regrets après ce nouvel échec. Le penalty, décisif,
de l'international brésilien Fabinho dans le temps additionnel (90+5) n'a fait qu'ajouter aux malheurs héraultais.
Courbis, revenu à Montpellier en décembre 2013 pour succéder à Jean Fernandez, aura du mal à résister à une sixième défaite et un seul petit point en sept journées, alors qu'une échéance est visiblement fixée après le déplacement à Lille, juste avant la coupure internationale. L'entraîneur âgé de 62 ans pourrait payer les mauvais résultats, les tensions avec le président Louis Nicollin, agacé depuis plusieurs mois, et les atermoiements dans le recrutement s'il ne renverse pas la tendance lors des deux prochaines rencontres.
Le reportage de Denis Clerc et Juliette Morch
durée de la vidéo : 00h02mn23s
Reportage D.Clerc/J.Morch
•
©France 3 LR
Décevant lors de la première période, Monaco a trouvé les ressources autour de l'entrée du meneur de jeu Bernardo Silva pour renverser le cours du match et exploiter la fébrilité de l'équipe héraultaise qui ne sait décidemment pas préserver un résultat.
Montpellier, auteur avant le match de deux buts seulement en six rencontres, en avait pourtant marqué deux dans la seule première période.
Le club héraultais surprenait la défense azuréenne sur deux coups de pied arrêtés, tirés par le meneur de jeu Ryad Boudebouz. Le défenseur central Daniel Congré ouvrait la marque dès la 26e minute à la suite d'un corner. Juste avant la pause, l'attaquant
argentin Guido Carrillo trompait son propre gardien (45).
Monaco, pour sa part, n'avait que quelques coups d'éclat par l'intermédiaire de son milieu marocain Nabil Dirar (2, 13) ou Mario Pasalic (43). Montpellier manquait de maîtrise collective, de sérénité et de solidité défensive pour contrôler une équipe monégasque qui profitait de
l'entrée en jeu de Bernardo Silva pour prendre les choses en main.
En moins de dix minutes, Monaco exploitait la fébrilité du jeune gardien Jonathan Ligali, qui remplace Geoffrey Jourdren opéré d'une épaule et absent pour plusieurs mois, pour égaliser.
Le défenseur international portugais Fabio Coentrao marquait d'une reprise à la suite d'un corner (56). Le milieu Thomas Lemar égalait en reprenant un centre de Dirar (65).
Dans le temps additionnel, Fabinho transformait un penalty consécutif à une faute de Ligali sur Coentrao pour obtenir un succès inespéré.