Montpellier : polémique autour de l'affaire du viol collectif

Dans la Zone à défendre (ZAD) du quartier de Las Rébès, à Montpellier
Reportage : F. Hertmann et J. Morch

Suite au viol d’une jeune fille dans le quartier de Las Rébès, le maire de Montpellier annonce porter plainte contre l’occupation illégale du terrain par des habitants et des militants écologistes. "C'est une récupération politique" : dénonce l'association de quartier.

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Le viol collectif d’une jeune femme vendredi 26 août dans le quartier de Las Rébès à Montpellier se transforme en conflit entre la mairie de Montpellier et les associations de quartier.

Terrain occupé

Dans cette zone, la mairie, via l’office HLM ACM veut construire des logements sociaux. Mais certains habitants s’opposent à la destruction de ce poumon vert. Depuis février, ils bloquent le chantier et occupent le terrain.

En conférence de presse vendredi, le maire (DVG) de Montpellier Philippe Saurel a annoncé que la société de gestion des logements sociaux comptait porter plainte non pas contre les agresseurs de la jeune fille mais contre l'occupation illégale du terrain, qui selon lui, est à l'origine de troubles à l'ordre public : « Ce terrain est occupé de façon illégale, il y a eu un fait nouveau, qui est gravissime, je considère qu’il est de l’intérêt général de la ville d’intervenir comme nous le faisons aujourd’hui. », a-t-il expliqué.
Olivier Brachard et Valérie Banabéra ont assisté à l'interview du maire de Montpellier. ©F3LR

"Trouble à l'ordre public"

Ce matin, un des avocats des jeunes gens mis en examen pour viol dénonce les propos du maire, qu'il accuse de faire le lien entre deux affaires qui n'ont rien à voir : "Il faut bien distinguer le judiciaire et les affaires de la mairie de Montpellier", estime Me Marc Gallix.

L’association Les Enfants de la Colline, quartier Cévennes, qui occupe le terrain de Las Rébès reproche également au maire de Montpellier d’ "utiliser le malheur pour faire sa com’ ". « Rappelons que les militants des Enfants de la Colline et les Zadistes ne sont en rien impliqués dans cette affaire, Mieux encore, ils ont fait toute diligence pour faire fuir les violeurs et stopper cette agression innommable », explique l'association dans un communiqué publié ce matin.
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