Un accord a été conclu entre Sud-Ouest, propriétaire de Midi-Libre, et le groupe présidé par Jean-Michel Baylet pour entrer en "négociations exclusives" sur le rachat de Midi-Libre.
La Dépèche du Midi est entrée en cette fin août en "négociations exclusives" pour le rachat des Journaux du Midi (Midi-Libre, l'Indépendant, Centre-Presse), qui appartient actuellement à Sud-Ouest qui souhaite vendre ses participations majoritaires.Selon une note interne diffusée ce 28 août au personnel de l'un des groupes de presse concernés, "un accord vient d'être conclu entre les groupes Dépêche du Midi, Centre France et Sud-Ouest pour entrer en négociations exclusives sur une prise de participation au capital du groupe Midi-Libre".
"A l'issue de cette opération, poursuit cette note, le groupe Dépêche du Midi présidé par Jean-Michel Baylet deviendrait l'opérateur du groupe Midi-Libre en qualité de premier actionnaire, tandis que le groupe Centre-France et des investisseurs locaux seraient partenaires associés de cette opération".
Ces informations ont été confirmées dans la journée par un communiqué des trois groupes de presse. Le groupe Sud-ouest, qui avait racheté Midi-Libre au Monde pour 93 millions d'euros en 2008, resterait "actionnaire significatif" avec 33,4 % du capital.
Jean-Michel Baylet a toujours eu de l'intérêt pour Midi Libre. Il avait saisi l'occasion très tôt quand Sud-Ouest, en proie à un plan d'économies, a souhaité se désengager partiellement.
En constituant un groupe de presse qui couvrira largement les frontières des deux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, La Dépéche du Midi et son président, qui est aussi président du Parti radical de gauche (PRG) partenaire du PS au gouvernement, anticipe aussi la réforme territoriale et la fusion des deux régions.