A la tête d'une mission diplomatique du Grand-Duché, il a rencontré le 6 mars 2013 la ministre française de l’Environnement, Delphine Batho, afin de lui exposer ses arguments en faveur d’une fermeture de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle).
"Le réacteur (NDLR, il y en a quatre dans ce centre nucléaire) de Cattenom nous fait peur et la seule solution valable serait que Cattenom soit débranché" a expliqué Jean Asselborn le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg le 6 mars 2013 à la ministre française de l’Environnement, Delphine Batho. selon les propos rapporté par nos collègues du site internet lesfrontaliers.lu.
Une visite également évoquée par europaforum.lu, qui explique que cette mission diplomatique luxembourgeoise a tenté d’obtenir la fermeture de la centrale nucléaire française de Cattenom en raison de sa dangerosité et alors que le candidat François Hollande, lors de la campagne présidentielle de 2012, annonçait vouloir "réduire la part de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique français de 75 à 50 % d’ici 2025". Un objectif qui impliquait la fermeture de plusieurs réacteurs nucléaires.
Une centrale dangereuse, pas protégée en cas de crash d'avion
La dangerosité de Cattenom, mise en évidence par des expertises menées en 2011 et 2012 sur toutes les centrales françaises après la catastrophe de Fukushima, est présentée comme un risque important pour les autorités luxembourgeoise, la frontière ne se trouvant qu'à 8 km de la centrale.Pour Mars Di Bartolomeo, ministre de la Santé du Grand Duché, la menace qui pèse sur le Luxembourg en cas d’accident nucléaire à Cattenom est bien réelle. Notamment en cas de crash d'un avion de ligne, d'origine accidentelle ou terroriste, plusieurs aéroports nationaux et internationaux se situant à portée d'ailes de la centrale mosellane : Findel, Francfort, Hahn, Strasbourg, Metz-Nancy,Lorraine, etc.
Le ministre du Développement durable Marco Schank, également présent dans la délégation de dix-sept personnes qui a rencontré la ministre française, a clairement déploré que les autorités françaises n’aient pas répondu sur l'hypothèse de ce scénario de crash sur la centrale.