Fusion Alsace-Lorraine : vrai-faux débat à la Région Lorraine

Jeudi 26 juin 2014, la séance plénière du conseil régional de Lorraine s'est ouverte par un débat, ou plutôt un "échange de vue" des différents groupes politiques sur le projet de fusion Alsace-Lorraine. L'occasion pour chacun de rappeler sa position. La Gauche est pour, la Droite et le FN contre.

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Jeudi 26 juin 2014, le conseil régional de Lorraine consacrait un débat à la fusion Alsace Lorraine dans le cadre de la Réforme Territoriale. Un souhait de nombreux conseillers, de Droite comme de Gauche, qui au final n'a pas apporté grand chose de nouveau à un débat déjà largement lancé depuis l'annonce du président de la République, François Hollande, le 2 juin 2014.

Ce que l'ont peut retenir de ce qui ressemblait plus à un "échanges de vues" qu'à un débat, c'est que malgré les appels au dialogue plusieurs fois lancés dans la matinée par Jean-Pierre Masseret, le président PS du conseil régional, chaque groupe politique est resté sur sa position, souvent exprimée dans les semaines précédentes.

A Gauche

Les Groupes Politiques sont pour la fusion Alsace-Lorraine avec quelques nuances et un point commun : la question de la localisation de la Capitale future "n'est pas une question prioritaire". Sachant qu'elle sera tranchée par décret.

  • Les socialistes travailleront sans a priori sur cette réforme utile au citoyen et qui ouvre un avenir économique dans le périmètre géographique actuel du projet (Alsace-Lorraine)
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  • Les communistes demandent de l'intelligence collective en s'appuyant sur les élus de proximité et avec des élus régionaux qui prennent leurs responsabilités pour le développement de leur territoire sans s'arrêter à la question de la Capitale régionale.
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  • Les écologistes seront attentifs et se disent prêts à dialoguer en prenant en compte l'intérêt des citoyens et en faisant d'eux de véritable acteurs de la Démocratie.

A Droite


UMP et FN dénoncent une réforme "brouillonne" et précipitée. Le FN insistant sur le choix de Metz comme capitale régionale, Strasbourg étant déjà capitale européenne.

  • Pour l'UMP (seule Nadine Morano s'est exprimée), des réponses à certaines questions sont indispensables, par exemple : que vont devenir les fonctionnaires territoriaux, où va se situer la capitale territoriale, et au fond à quoi va servir cette réforme territoriale. En attendant, l'UMP continuera de dialoguer avec élus et citoyens sur la meilleure façon de réagir face à cette réforme territoriale.
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  • Pour le FN, cette réforme aurait dû permettre d'assainir les dépenses publiques. Mais ce ne sera pas le cas en raison notamment du coût des transferts d'activités et de personnels. Elle ne permettra pas non plus d'introduire plus de Démocratie car elle ne rapprochera pas le citoyen de l'Etat. Enfin, la Champagne-Ardenne, qui fait partie du Grand-Est, devrait participer à la fusion Alsace-Lorraine.
Vous retrouverez à 19h dans le 1920 Lorraine, la synthèse télévisée de ce débat à travers un reportage de Bruno Demange et d'Emmanuel André.

Voir ou revoir le fil de la séance plénière consacrée à la fusion Alsace Lorraine :
Live Blog Débat au Conseil Régional de Lorraine : la Fusion Alsace-Lorraine
 

 

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