La cour d'assises de Rodez juge à partir de lundi l'ancien gérant d'une discothèque de Baraqueville, Marc Féral, poursuivi pour avoir abattu d'un coup de fusil son rival amoureux, Jean-Paul Chardenoux, garagiste à Espalion. Il avait ensuite retourné l'arme contre lui,se blessant grièvement au bras.
C'est une histoire presque classique de jalousie et de dépit amoureux, qui a tourné au drame...
Le 18 août 2010, Marc Féral, gérant de la discothèque Le Rétro à Baraqueville, vient récupérer sa voiture dans un garage d'Espalion. Il aperçoit alors son rival en amour, Jean-Paul Chardenoux,qui a eu le malheur d'entretenir une liaison avec une ancienne maîtresse de Féral. Celui-ci ne l'a jamais supporté et avait à plusieurs reprises proféré des menaces de mort à l'encontre de Jean-Paul Chardenoux. Ce jour-là en tout cas, il l'aperçoit à peine, tourne les talons pour récupérer son fusil dans sa voiture, revient et fait feu sur sa victime. Il retourne ensuite son arme contre lui mais le fusil glisse et il ne parvient qu'à se blesser grièvement au bras.
Poursuivi pour assassinat (car la justice estime qu'il a prémédité son geste), Marc Féral était connu dans la région où il avait géré plusieurs établissements de nuit. Connu aussi pour ses relations tumultueuses avec les femmes...
Derrière cette tragique affaire pointe d'ailleurs une autre disparition suspecte. En décembre 2009, Philippe Noguère, gendarme à Saint-Chély-d'Aubrac, disparaît. Son corps n'est retrouvé qu'au printemps. Or Philippe Noguère avait lui aussi eu une liaison avec Martine Cayron, la femme qui avait quitté Marc féral pour Jean-Paul Chardenoux. Celle-ci n'a jamais caché qu'elle voyait un lien évident entre ces deux décès.
Le procès de Marc Féral devant la cour d'assises de Rodez démarre lundi 13 janvier et dure cinq jours. Le verdict est attendu vendredi.
Voir ici le rappel des faits, par Luc Tazelmati de France 3 Quercy-Rouergue :