Cellule jihadiste à Albi dans le Tarn : deux gardes à vue prolongées, une femme libérée

Les gardes à vue de deux hommes arrêtés mardi à Albi dans le Tarn et soupçonnés d'appartenir à une cellule jihadiste  ont été prolongées jeudi matin dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret (92). Une femme, également arrêtée mardi à Albi (Tarn), a été libérée après 48 heures de garde à vue.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Les gardes à vue de deux hommes arrêtés mardi et soupçonnés d'appartenir à une cellule jihadiste dans le Sud-Ouest, où gravitent d'anciens proches de Mohamed Merah, ont été prolongées jeudi matin.
Une femme, également arrêtée mardi à Albi (Tarn), a été libérée après 48 heures de garde à vue.

Les deux hommes, âgés de 20 et 29 ans, sont soupçonnés d'être revenus en avril et en mai d'un séjour de Syrie, où de nombreux groupes islamistes radicaux sont actifs contre le régime de Bachar al-Assad. L'un d'eux est soupçonné d'être un recruteur de candidats au jihad dans ce pays.
La femme, elle, a assuré en garde à vue qu'elle ne s'était rendue qu'en Turquie. Selon une source proche de l'enquête,"il apparaît clairement qu'elle n'est jamais allée en Syrie".

Les trois personnes avaient été interpellées à l'aube mardi, à Albi, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) assistée du Raid, unité d'élite de la police, sur commission rogatoire de juges antiterroristes parisiens. L'information judiciaire est ouverte depuis septembre 2013, notamment pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme.

Les deux suspects devaient poursuivre jeudi et vendredi leur garde à vue, qui peut durer jusqu'à 96 heures, dans les locaux de la DGSI (Direction Générale de la sécurité intérieure) à Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine. Ils pourraient être présentés aux magistrats instructeurs samedi pour d'éventuelles mises en examen.

D'après une source policière, la cellule jihadiste présumée rayonnait sur Albi et Toulouse (Haute-Garonne) et était suspectée de préparer des "actions violentes".

Cette cellule est notamment liée à Thomas Barnouin, une vieille connaissance des enquêteurs qui le soupçonnent de s'être rendu en Syrie avec femme et enfants. Originaire d'Albi, Thomas Barnouin avait été condamné à Paris en juillet 2009 avec Sabri Essid à 5 ans de prison dont un avec sursis dans une affaire de filière jihadiste vers l'Irak.
Lui aussi soupçonné d'être parti pour la Syrie, Sabri Essid est une figure de la cellule salafiste toulousaine et un ancien proche de Mohamed Merah, son père ayant vécu avec la mère du tueur au scooter. Parmi les proches de Mohamed Merah,sa soeur Souad est également soupçonnée d'être partie en Syrie.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information