Les salariés du pôle funéraire de l'Albigeois ont été surpris d'apprendre par voie de presse le classement sans suite de leurs plaintes pour "harcèlement moral" et "pratiques portant atteintes à l'intégrité des défunts". En août dernier, ils avaient organisé une marche de protestation.
Selon la Dépêche du midi, le procureur d'Albi, Claude Derens aurait classé sans suite les plaintes déposées par les salariés du pôle funéraires de l'Albigeois en août. Des salariés qui n'ont pas reçu de notifications de ces décisions et qui ont été surpris de l'apprendre par voie de presse. Selon la CFDT, la méthode est quelque peu cavalière et brutale.
Le syndicat avait porté fin août un mouvement de protestation des salariés du pôle funéraire de l'Albigeois et leurs dépôts de plaintes sur deux aspect, l'un pour "harcèlement moral" et l'autre pour "pratiques portant atteinte à l'intégrité des cadavres".
Dans un communiqué, la CFDT affirme sa volonté de participer à un audit lancé enfin par le conseil d'administration à l'initiative de la Ville d'Albi sur le pôle funéraire. Par ailleurs, le syndicat dénonce des menaces de "licenciement abusif" qui pèseraient sur un salarié.
Pour le moment, ni le procureur, ni les dirigeants du pôle funéraire, ni la ville d'Albi n'ont répondu à nos journalistes.