Deux manifestants ont été condamnés en comparution immédiate lundi à des amendes et à des peines de TIG. 5 le seront mardi et les autres sont convoqués plus tard devant la justice. Seules 3 personnes ont été libérées sans poursuite.
Deux hommes ont été jugés en comparution immédiate lundi après-midi après avoir été interpellés samedi lors de la manifestation non-autorisée contre le barrage de Sivens et pour dénoncer les violences policières : le premier a été condamné à 280 heures de travail d'intérêt général (TIG) et 100 jours-amendes à 10 euros. Le second à 210 heures de TIG.
Au total 14 personnes interpellées samedi à Toulouse lors de la manifestation non-autorisée sont renvoyées devant la justice, a indiqué le parquet de Toulouse à France 3 Midi-Pyrénées. 5 sont convoquées en comparution immédiate mardi, 7 autres seront jugées dans les deux mois. Enfin 3 personnes ont été relâchées après un simple rappel à la loi.
EN VIDEO / le reportage de Bruno Frédiani et Marc Lasbarrère
La seconde, dans l'après-midi, n'avait pas été autorisée par la préfecture. Plus de 2000 personnes se sont pourtant rassemblées vers 15 heures place Esquirol avant de converger vers le quartier Saint-Cyprien. Une manifestation beaucoup plus importante que prévue, ce qui a semblé surprendre les autorités et les forces de l'ordre.
Les incidents ont éclaté sur les allées Charles de Fitte, puis avenue Etienne Billières et avenue de Grande-Bretagne. Dans ces échanges, parfois violents avec les policiers, 16 personnes avaient été interpellées selon un bilan établi samedi soir par le préfet de la Haute-Garonne, Pascal Mailhos. Bilan établi finalement à 17, selon le parquet.