Première manifestation anti-Sivens et contre les violences policières dans le calme à Toulouse

4 à 500 de personnes ont défilé ce matin à Toulouse contre les violences policières et le barrage de Sivens. Une manifestation autorisée à l'appel de partis politiques, d'associations et de syndicats. Un second rassemblement est annoncé à 15 heures, illégal celui-là.

Organisée à l'appel de partis politiques de gauche (EELV, PG, NPA, PCF), des syndicats (FSU, Solidaires) et des associations (Mouvement pour la paix 31, etc), la manifestation de ce samedi matin a reçu une autorisation préfectorale. Les revendications : l'arrêt définitif du projet de barrage à Sivens et des "violences et des provocations policières". Le préfet Pascal Mailhos a appelé à la responsabilité de chacun pour que les choses se déroulent dans le calme. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a lui appelé à la "prudence"

Le cortège s'était donné RDV place Jeanne d'Arc pour partir vers la préfecture vers 11 heures.  Et la revendication principale est évidente.

Les partis de gauche en tête de cortège réclament l'amnistie pour les personnes interpellées lors de précédentes manifestations


Un cortège qui s'étoffe avec les étudiant qui s'invitent dans le cortège



Le tout sous surveillance policière, y compris du ciel. 3 à 400 membres des forces de l'ordre sont mobilisés ce samedi.

Vers midi, le cortège arrive à la préfecture

Les organisateurs ont ensuite appelé les manifestants à se disperser dans le calme alors qu'un délégation était reçue en préfecture par le directeur de cabinet. Concernant l'arrêt du barrage de Sivens, la préfecture a rappeler que les travaux étaient suspendu et qu'un processus de concertation était en cours. Pour les violences policières, les pouvoirs publics ont rappelé dans un communiqué que depuis le mois de septembre 2014, "78 hommes et femmes de la police et de la gendarmerie nationales ont été blessés par des individus extrêmement violents qui infiltrent les rassemblements pacifiques et les utilisent comme boucliers pour commettre leurs exactions." A Toulouse, "plusieurs groupes, armés et déterminés, ont blessé 5 policiers et gendarmes"

Les membres de la délégation reçus ce jour le Directeur de Cabinet du préfet ont également demandé l’arrêt des poursuites contre les personnes inculpées lors des manifestations précédentes, et l’immunité pour les personnes condamnées. Le 1er novembre, 16 individus ont été interpellés et 21 le 8 novembre.

Une seconde manifestation est prévue à 15 heure place Esquirol, illégale celle-ci. Aucune demande d'autorisation n'a été déposée à la préfecture. L'AG des étudiants de l'université Jean Jaurès a appelé à rejoindre ce rassemblement

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