Une quinzaine de tombes ont été saccagées au cimetière de la commune de Saint-Béat dans la Haute-Garonne. Il n'y a pas d'inscription. Les gendarmes penchent pour un acte gratuit de vandalisme. François Hollande a condamné cet acte.
Des dégradations sur une quinzaine de tombes, selon la mairie de Saint-Béat, ont été découvertes dans le cimetière de la commune ce mercredi matin. Selon les premières constatations, des ex-voto, des plaques ont été arrachés et brisés, des pots de fleurs ont été cassés, mais aucune sépulture n'a été ouverte.
C'est un employé communal qui a fait cette découverte mercredi matin vers 8h30. Selon le parquet de Saint-Gaudens, les gendarmes ont examiné 29 tombes au total, mais il semble que les dégradations aient porté sur une quinzaine d'entre-elles, les autres étant plutôt abîmées par la vétusté ou le manque d'entretien.
Il n'y a pas eu non-plus d'inscriptions. Une enquête a été ouverte confié à la compagnie de gendarmerie de Saint-Gaudens appuyé par la brigade de Saint-Béat. Selon les gendarmes, il s'agirait d'un acte gratuit, non revendiqué. Une équipe de la gendarmerie scientifique de Toulouse s'est rendue sur place pour effectuer des relevés.
Selon la mairie, il n'y a pas de carré israélite au cimetière de Saint-Béat. Dans ce type de cas, le ou les auteur(s) encourent un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.
François Hollande a "condamné fermement" les profanations de cimetières de Tracy-sur-Mer (Calvados) et de Saint-Béat (Haute-Garonne), des "actes
indignes" dont les auteurs devront être "rapidement identifiés et punis", selon un communiqué de l'Elysée mercredi.
"Le Président de la République condamne fermement les profanations des cimetières de Tracy-sur-Mer dans le Calvados et de Saint-Béat en Haute Garonne où plusieurs crucifix et stèles ont été vandalisés. Ces actes indignes portent atteinte aux valeurs de notre République. Tout sera mis en oeuvre pour que leurs auteurs soient rapidement identifiés et punis", peut-on lire dans le communiqué de l'Elysée.
Nouvelle profanation d'un cimetière à Saint-Béat. Ces actes ignobles ne resteront pas impunis.
— Manuel Valls (@manuelvalls) February 18, 2015