Ils s'appellent Répuiblicain et ils ne veulent pas que leur nom soit associé à un parti politique, quel qu'il soit, ni à aucune marque. 5 Tarnais et Aveyronnais se sont joint au recours formé par des avocats (dont un Toulousain) contre l'UMP.
Plusieurs organisations et élus de gauche ont obtenu de la justice qu'elle examine en urgence, le 22 mai à 13h30, la légalité de l'utilisation du nom "Les Républicains" pour remplacer l'UMP, ont annoncé leurs avocats parmi lesquels figure le toulousain Christophe Léguevaques. Critiqué à gauche, mais suscitant aussi parfois la réserve à droite, ce changement de nom souhaité par Nicolas Sarkozy doit être proposé au vote des militants de l'UMP les 28 et 29 mai.
Se sont également associés à ce recours le Mouvement républicain et citoyen (MRC), une association (Génération République), ainsi que 107 personnes, dont les cadres socialistes Jean-Louis Bianco et Christian Sautter et cinq personnes portant "Républicain" pour nom de famille, vivant dans l'Aveyron et dans le Tarn.
A l'appui de l'assignation, figure notamment un tweet du 5 mai de l'ancien ministre de l'Education de Nicolas Sarkozy, Luc Ferry, très critique envers l'initiative de l'ex-chef de l'Etat : "Les Républicains, comme si nul autre ne l'était! Comble du ridicule, imposture historique et intellectuelle..."
Le 6 mai, le bureau politique de l'UMP a adopté à la quasi-unanimité le nouvelle appellation du parti proposée par son patron, qui doit toutefois être soumise au vote des militants.