Un cochon de 200 kilos a été récupéré divaguant dans les rues d'Eauze (Gers). La police municipale est sur les dents. Ses recherches pour retrouver le propriétaire de la bête restent vaines. Le verrat, pris en charge par la mairie, attend son maître au service des objets trouvés.
Cochon qui s'en dédit ! En Corse, l'affaire serait passée complètement inaperçue. Mais dans le Gers, à Eauze, grosse bourgade du bas-Armagnac pourtant habituée ces derniers temps à l'irruption en son centre d'un insolite bestiaire, comme un sanglier venu faire ses courses au marché ou une vache landaise de 500 kilos échappée des arènes, on ne s'y fait pas.
Et l'intrigue s'épaissit d'autant plus grave que la police municipale, qui enquête farouchement, a un indice : la plaque qui orne l'oreille de ce verrat de 200 kilos. Mais impossible pour l'heure, affirment les services que l'on dit compétents, d'identifier la bête et de remonter à son propriétaire.
Du coup, comme la SPA ne recueille pas ce genre d'animal, pourtant très gentil et affectueux, si son propriétaire ne se manifeste pas, le maire pourrait prendre un arrêté pour donner le verrat à une association, ou pour l'euthanasier. Et le transformer directement en saucisson.
L'heure est grave. Il y a désormais urgence à venir le récupérer au service des "objets trouvés". Parce-qu'à Eauze, il n'existe pas encore de service des "cochons trouvés".
Voir le reportage de Régis Cothias et d'Emmanuel Fillon :