30 mineurs candidats au jihad repérés en Haute-Garonne depuis 2014

Les juges pour enfants ont ouvert 30 dossiers de radicalisation de mineurs suspectés de vouloir partir en Syrie depuis l'été 2014, ont révélés mardi le préfet et le procureur de la République de Toulouse lors de la présentation du bilan de la délinquance en Haute-Garonne. 

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Depuis la mise en place de la plateforme nationale de lutte contre la radicalisation des mineurs à l'été 2014, 30 dossiers ont été ouverts auprès du parquet de Toulouse, selon les informations délivrées mardi matin par le préfet de la Haute-Garonne et le procureur de la République. 

Selon Pascal Mailhos et Pierre-Yves Couilleau, respectivement préfet et procureur de la République, les autorités ont même réussi à "empêcher le départ" en Syrie de certains de ces jeunes apprentis jihadistes

Les dossiers de ces jeunes sont donc instruits par des juges pour mineurs et certains pourraient être appelés à comparaître devant les tribunaux pour avoir tenter de rejoindre la Syrie. 

La semaine dernière on apprenait que les deux lycéens du lycée des Arènes à Toulouse qui s'étaient rendus en Syrie début 2014 avant de revenir en France seront jugés par un tribunal pour enfants pour "participation à une organisation terroriste" et risquent jusqu'à 5 ans de prison. 

Le bilan de l'Etat d'Urgence
Le bilan 2015 de la délinquance en Haute-Garonne était aussi l'occasion pour les autorités de faire le premier bilan de l'Etat d'urgence, prononcé après les attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre.
Dans le département, 49 perquisitions administratives ont eu lieu, conduisant à 6 assignations à résidence et 12 gardes à vues. Une dizaine d'armes a été saisie (1 taser, des fusils, des armes de poing) mais aussi de l'argent liquide, des faux billets, des stupéfiants, des marchandises contrefaites ou des recels de vols (informatique et véhicules).

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