Un débat qui débute ce lundi 12 septembre et qui durera trois mois. Près de 10 000 personnes devraient être interrogés pour donner leur avis sur le projet de la 3ème ligne de métro. Une consultation lancée par la Commission nationale du débat public.
Un débat, pour quoi faire ?Le premier objet de cette consultation est de savoir si la population veut ou non de cette troisième ligne de métro qui s'avère extrèmement couteuse, à la mise en service lointaine et présentant le défaut majeur de pomper littéralement le financement d'autres hypothèses de développement du transport en commun dans l'agglomération toulousaine.
Dans ce débat, en principe, tout doit être abordé, même l'abandon du projet au profit du maillage en surface qui avait été proposé par l'ancienne municipalité.
Les personnes interrogées devront s'exprimer sur le tracé éventuel, le coût de l'opération en passant par le temps des travaux ou les conséquences sur le reste du trafic pendant et après les travaux.
Des évènements en-veux-tu, en-voilà
Tous les moyens seront mis en oeuvre pour que des milliers d'habitants de la métropole toulousaine puissent donner leur avis sur ce projet controversé de 3ème ligne de métro.
Des réunions publiques seront, bien sur, organisées mais pas seulement. La Commission prévoit également des débats de rue (?), des rencontres d'expert, en tout près de soixante dix évènements en trois mois.
Un débat officiel et indépendant
Comme le loi l'exige, c'est la Commission nationale du Débat Public qui est chargée d'organiser ce débat demandé par le SMTC Tisséo, le syndicat mixte des transports en commun.
Au cours de ces trois mois de travail, la Commission devrait avoir recueilli l'avis de 10 000 personnes environ.
Le débat sera clos le 17 décembre.
La commission rendra ses conclusions en mars.
Tisséo n'est pas tenu de prendre en compte les avis de la Commission.