En octobre dernier, il flashait 1000 fois par heure et avait provoqué une grosse colère des automobilistes. Le radar chantier retrouve la rocade toulousaine. A partir de ce vendredi, il controlera les voitures à hauteur du chantier de Borderouge dans le sens Bordeaux/Montpellier.
Le radar chantier fait son retour sur le périphérique toulousain. À compter du vendredi 22 juillet 2016, un radar autonome sera mis en service sur le chantier de Borderouge (A62 – périphérique intérieur de Toulouse) dans le sens Bordeaux/Montpellier. Le radar sera annoncé aux usagers de la route par deux panneaux de signalisation : un en accotement et l’autre sur le terre plein central. La vitesse autorisée au droit du chantier pour cette phase de travaux hors circulation sera maintenue à 90km/h. Il contrôlera les trois voies de circulation.Le « radar autonome » est un dispositif de contrôle sanction automatisé (CSA) de la vitesse relié au centre national de traitement du contrôle automatisé
(CNT) tout comme les autres radars fixes.
Transporté au moyen d’une remorque, ce radar est destiné à être placé et déplacé rapidement sur des zones de danger temporaire au bord d’une route,
sur une zone de refuge ou derrière les éléments de protection d’un chantier. Capable de contrôler jusqu’à 7 500 véhicules par heure, son autonomie de
batterie lui permet plusieurs jours consécutifs de fonctionnement.
En octobre dernier, ce même radar autonome, placé dans l'autre sens au même endroit à Borderouge, avait provoqué une grosse colère des automobilistes. En phase de test, il flashait 1.000 fois par heure. La vitesse était limitée à 70 km/h.
La vitesse excessive ou inadaptée est l’une des premières causes de mortalité sur les routes de France, en particulier sur les zones de chantier.