La jeune femme est suspectée d'avoir voulu commettre un attentat-suicide à Istanbul. La communauté kurde de Midi-Pyrénées en appelle à François Hollande pour sortir la jeune franco-turque de cette situation.
La communauté kurde de Midi-Pyrénées a adressée ce vendredi un appel à François Hollande pour que la diplomatie française intervienne pour faire libérer Ebru Firat, une jeune femme de 25 ans interpellée par la police turque et accusée de fomenter un attentat. D'orgine kurde, elle est suspectée par les autorités turques d'être membre du PKK, le parti ouvrier du Kurdistan.
Depuis Albi (Tarn), le président de l'association franco-kurde de Midi-Pyrénées, Zoubeyr Mahi, a demandé l'intervention rapide du chef de l'Etat français :
Le président de l'association franco-kurde de M-P, Zoubeyr Mahi, en appelle à @President_FR pour libérer Ebru Firat pic.twitter.com/Ds0hDn361P
— Sylvain Duchampt (@duchampt) September 16, 2016
Arrêtée à l'aéroport d'Istanbul le 8 septembre dernier, comme nous le révélions jeudi, la jeune Ebru Firat attend de savoir quel sera son sort entre les mains de la police turque, qui la suspecte d'avoir eu un projet d'attentat-suicide dans la capitale économique de la Turquie.
La jeune femme, qui a grandi à Moissac (Tarn-et-Garonne), allait prendre l'avion pour la France où elle devait retrouver une partie de sa famille à Toulouse et devait s'y s'inscrire à Pôle Emploi.
Elle rentrait du Kurdistan syrien où elle était allée combattre Daesh. Une équipe de France 2 l'avait rencontrée sur place en janvier 2016. Auparavant, elle avait été étudiante à Toulouse.
A Toulouse, une partie de sa famille et son avocate Maître Agnès Casero se battent pour faire entendre sa cause. Mobilisation chez ses proches, mobilisation médiatique aussi, pour faire bouger le gouvernement français. Ses défenseurs rappellent d'Ebru, qui combattait l'Etat Islamique sous le pseudonyme d'Amara, a la double nationalité française et turque.
EN VIDEO / le reportage de Christine Ravier avec Virginie Beaulieu :