Ce mercredi la compagnie irlandaise Ryanair inaugure son installation sur la plate-forme toulousaine et sa première ligne Toulouse-Berlin. Dès novembre, six autres lignes suivront. Toulouse confirme ses ambitions low-cost.

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Inauguration
Ce mercredi, c'était le jour officiel de l'implantation de Ryanair à Toulouse-Blagnac.
Qui dit inauguration dit cérémonie, les responsables de la compagnie irlandaise ont accueilli avec champagne et petits fours les premiers passagers arrivant de Berlin.
Cette ligne Toulouse-Berlin est la première mais dès novembre prochain, suivront les destinations de Londres, Madrid, Fès, Malte, Varsovie et Bruxelles. 

Low cost
Ryanair est l'un des spécialistes du low cost. Les tarifs  débuteront à 19,99 € pour l'aller-simple vers les destinations européennes  et 24,99 € pour fès et Malte. Les billets sont d'ores et déjà disponibles.
Dans ces avions pas d' "à côtés" : carte d'embarquement virtuelle, bagage en cabine sinon supplément, pas de boissons, pas de repas. Les toilettes seront gratuites.

L'aéroport de Toulouse-Blagnac se spécialise dans le low cost
Ryanair prévoit de transporter 600 000 passagers par an sur ces sept lignes. 
Aujourd'hui, avec Easy Jet et Volotéa, l'aéroport de Toulouse est consacré au low cost à 30 %. Avec Ryanair, ce trafic à bas coût pourrait atteindre les 45% du trafic total.
L'aéroport, dont l'Etat a cédé fin 2014 sa participation de 49,9 % à un consortium d'investisseurs chinois , assoit donc désormais son développement sur les vols européens à bas coût. « Nous passerons de 8 à 10 millions de passagers entre 2016 et 2020 grâce au trafic low cost, dont la part de marché montera de 30 % à 45 % grâce aux perspectives de développement d'easyJet, de Ryanair et de Volotea, a indiqué au journal "Les Echos", Jean-Michel Vernhes, président du directoire.

Toulouse devrait accueillir cette année 8 millions de passagers.

Le chinois Casil Europe veut encore plus
Le chinois Casil Europe, à qui ont été cédés 49,99% d'ATB lors d'une privatisation qui continue à faire polémique, s'est fixé un objectif de 18 millions de passagers à l'horizon 2046.



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