Environ mille personnes ont défilé ce mardi après-midi dans les rues de Toulouse à l'appel des syndicats étudiants et lycéens pour dire une nouvelle fois non à la loi travail. Quelques incidents ont éclaté en fin de manifestation.
Ils appellent à la grève générale jusqu'au retrait pur et simple de la loi El Khomri. Près d'un millier de lycéens et d'étudiants ont manifesté à Toulouse pour dire leur opposition à la loi travail dont l'examen a commencé ce mardi en commission à l'Assemblée nationale.
Une ambiance bon enfant
La mobilisation, beaucoup moins importante que celle du 17 mars dernier qui avait rassemblé près de 10 000 lycéens et étudiants dans les rues de la ville rose, s'est déroulée dans une ambiance bon enfant, le cortège arpentant calmement les boulevards en chansons et en musique, comme le montre cette vidéo de Fabrice Valéry de France 3 Midi-Pyrénées :Le cortège prend son temps sur les boulevards. Toujours en musique #Toulouse #LoiTravail pic.twitter.com/LJM2fdpcSr
— Fabrice VALERY (@FabValery) 5 avril 2016
Un important dispositif de sécurité mis en place sur le parcours
Un dispositif policier conséquent avait été mis en place sur tout le parcours. Chaque rue adjacente aux boulevards était barrée par des policiers pour veiller à ce que la manifestation reste sur le parcours autorisé par la Préfecture et empêcher les manifestants de gagner le centre ville en cortège. Bon nombre d'entre eux comptaient en effet rallier la place du Capitole pour rejoindre le mouvement #NuitDebout qui devait s'y installer à 18 heures.
Quelques heurts en fin de manifestation
Face au dispositif policier conséquent, les manifestants ont décidé de s'installer place Arnaud Bernard. Un sit-in s'est improvisé sur la place. Dans le même temps, une partie du cortège est partie par l'avenue Honoré Serres, en dehors du parcours autorisé par la Préfecture. Quelques heurts ont ensuite éclaté entre un petit groupe et les forces de l'ordre qui ont tiré des gaz lacrymogènes pour les empêcher d'accéder à la gare Matabiau.
Les manifestants se sont ensuite tous dispersés.