Ces deux perquisitions, les premières dans le département des Hautes-Pyrénées, n'ont donné lieu à aucune suite judiciaire.
Deux perquisitions administratives, les premières dans les Hautes-Pyrénées depuis la mise en place de l'état d'urgence, ont été menées à 5 heures ce jeudi matin à Tarbes et Soues, selon la préfecture du département.Ces deux perquisitions, précise les services de la préfète Anne-Gaëlle Beaudoin-Clerc, n'avaient donné lieu à 10 heures jeudi à aucune suite judiciaire. Ni placement en garde à vue, ni assignation à domicile.
La préfecture rappelle que "l'état d'urgence donne la possibilité au préfet de département d'arrêter des mesures administratives particulières : perquisitions administratives, assignations à résidence, restriction de la liberté d'aller et venir, droit de réquisition, remise des armes, …Ces mesures sont décidées sur la base des informations disponibles à l'égard des personnes ou des locaux susceptibles de présenter un risque pour l'ordre public et la sécurité de nos concitoyens".
Depuis dimanche soir, de nombreuses perquisitions sont menées en France, notamment dans notre région, à Toulouse, Colomiers ou Montréjeau pour la Haute-Garonne, mais aussi en Ariège, dans le Tarn-et-Garonne ou le Lot. Certaines ont donné lieu à des gardes à vue, le plus souvent pour des procédures "incidentes", concernant la découverte d'armes ou de produits stupéfiants.