Premier ministre chinois à Toulouse : une ville en état de siège

Périphérique neutralisé, ponts coupés, tramways à l'arrêt, bus déviés. La visite du premier ministre chinois et de Manuel Valls à Toulouse ce jeudi a été bonne pour l'économie. Sans doute un peu moins pour les déplacements des Toulousains !

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Dans un communiqué laconique publié mercredi, la préfecture de la Haute-Garonne annonçait pour ce jeudi : "La circulation sera perturbée sur l’agglomération toulousaine (périphérique intérieur et extérieur, et centre-ville), à partir de 10h et jusqu’à 17h". Un euphémisme ! Quand on annonce la visite officielle du numéro 2 chinois et du premier ministre français Manuel Valls dans la ville rose on peut parier que la journée ne sera pas drôle pour tout le monde !

Pour des raisons de sécurité le parcours du convoi officiel de Li Keqiang n'avait pas été annoncé. Mais le chemin le plus court pour aller de l'aéroport à l'Hôtel de Région n'était pas bien difficile à deviner. Dès 11h45, les accès au périphérique extérieur ouest étaient donc fermés par la police. Conséquence, une demi-rocade comme les Toulousains ne la voient jamais : 

Chaque centaine de mètres un policier en faction, armé... d'une bouteille d'eau pour tenir le coup avec la chaleur. Des hommes postés sur chaque pont et passerelle. Plusieurs centaines de membres des forces de l'ordre ont été mobilisés.
Et des automobilistes qui ne peuvent plus s'engager sur le périf ! A chaque entrée (qui n'en est alors plus une), de voitures dans tous les sens. Pas de chance, on est à l'heure du déjeuner !
Il est en effet midi passé et toujours pas de convoi officiel à l'horizon. Pourtant, pas de doute, la circulation sur la rocade toulousaine est bien "neutralisée" comme disent les policiers depuis un long moment. Finalement, le convoi arrive. Sans excès de vitesse, il faut le souligner, des dizaines de limousines et de voitures de police occupent la voie centrale du périf toulousain. 
Il faudra encore attendre une dizaine de minutes avant que la circulation ne reprenne sur la rocade. Mais forcément, à cette heure-ci, tous ces véhicules qui se précipitent sur la voie rapide, ça produit.... de nouveaux bouchons. Rien de grave, on a l'habitude !

En centre-ville, le secteur du Ramier, de l'Hôtel de Région, du tribunal et de la préfecture est un immense "champ de bataille" (sans incident précisons-le) où automobilistes, cyclistes et deux roues font face à des policiers et des gendarmes.
Face au Palais de Justice, un gendarme mobile bloque la circulation qui arrive de la Grand Rue Saint-Michel. Tout le monde s'impatiente, car rien ne se passe. Bloqués, des automobilistes descendent de leur voiture. Seuls les piétons sont autorisés à traverser. Les cyclistes descendent de vélo et le gendarme finit par les laisser passer. Mais pour les deux-roues motorisés et les voitures, il faut encore attendre. Le tramway, lui, est carrément à l'arrêt. 
Les deux délégations déjeunent à la préfecture puis repartent vers Blagnac pour la visite des usines Airbus. Rebelote pour les automobilistes toulousains. Une vieille dame s'arrête à vélo près d'un scooter. "C'est quoi tout ce bazar ?" "C'est le premier ministre chinois", lui répond l'homme casqué. "Pfffouu là là !" dit alors la dame. C'est un bon résumé de la journée à Toulouse !

EN VIDEO / le reportage de Karine Pellat et Olivier Denoun

 

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