Scarlett Johansson vs Grégoire Delacourt : l'actrice gagne son procès contre l'écrivain nordiste

L'écrivain nordiste Grégoire Delacourt ("La liste de mes envies") a été condamné pour atteinte à la vie privée, pour avoir mis en scène dans son roman "la première chose qu'on regarde" un sosie de Scarlett Johansson.

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Une victoire pour Scarlett Johansson ? Pas forcément si l'on en juge aux réactions des deux parties. Grégoire Delacourt et les éditions Jean-Claude Lattès ont bien été condamnés par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris à verser 2.500 euros de dommages et intérêts à l'actrice américaine en réparation de son préjudice moral. Elle a reçu la même somme au titre des frais de justice.

Mais l'avocate de l'écrivain nordiste, originaire de Valenciennes s'est dit "extrêmement satisfaite" du jugement. Me Anne Veil, a souligné le montant "dérisoire" des dommages et intérêts alloués à la plaignante.L'actrice contestait également l'exploitation frauduleuse de son nom, son image et sa notoriété pour la promotion du livre et demandait d'interdire toute exploitation non autorisée des droits de la personnalité de l'actrice. Le tribunal l'a déboutée à ce sujet.
  

Sosie de Scarlett Johansson


Dans le roman publié en mars 2013, le personnage principal, un garagiste du fin fond de la Somme, "qui ressemble à Ryan Gosling, en mieux", voit débarquer chez lui un beau matin Scarlett Johansson, en fait son sosie. Le livre prête à Scarlett Johansson des relations amoureuses "qui n'ont jamais existé", avait plaidé l'avocat de la star. En défense, Me Anne Veil lui avait rétorqué que le livre évoquait des relations qui n'étaient pas forcément concrétisées.
   
"Le fait pour Scarlett Johansson de se voir prêter deux relations sentimentales sur lesquelles elle ne s'est jamais exprimée, présentées comme officielles et qualifiées, l'une de 'passade parisienne sans grande conviction', et l'autre de 'passade express' (...) est de nature à présenter la demanderesse sous un jour qui peut légitimement lui apparaître blessant et dévalorisant", a estimé le tribunal.




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