L'opération policière menée mardi à Comines, en Belgique, était liée à un "trafic d'armes" et a été menée à la demande des autorités françaises, a indiqué mercredi le parquet de Tournai.
Une perquisition a été menée dans une maison "dans le cadre d'une commission rogatoire internationale du 18 décembre 2014 émanant des autorités françaises (Lille)",
a précisé le parquet dans un communiqué indiquant donc que cette demande était antérieure aux attentats de Paris début janvier.
80 personnes évacuées
L'opération a été exécutée par des policiers belges, accompagnés de collègues français. Aucune arme et aucun explosif n'ont été découverts. Les policiers ont en revanche"procédé à la saisie de nombreux objets pouvant intéresser l'affaire".
Dans l'immédiat, le parquet de Lille se refusait mercredi à tout commentaire, invoquant l'ouverture d'une information judiciaire. Les forces de l'ordre craignant la présence d'explosifs, le service de déminage avait été appelé en renfort. Une trentaine d'habitations et plus de 80 personnes avaient été évacuées pendant plus de trois heures dans cette commune proche de la frontière française.