La SNCF a décidé de porter plainte contre x après le franchissement des barrières d'un passage à niveau par des coureurs de Paris-Roubaix.
Ce lundi matin, la SNCF a annoncé qu'elle allait porter plainte contre X pour le franchissement par des coureurs d'un passage à niveau. La SNCF indique qu'elle "le soin à l'enquête de déterminer la nature des responsabilités en cause, comme leurs auteurs, et regrette qu'une telle imprudence ait pu avoir lieu». On n'est pas passé loin de la catastrophe.
Un TGV est arrivé quelques secondes à peine après le passage de certains coureurs. «Des millions de téléspectateurs ont ainsi pu constater en direct cette effraction extrêmement grave et irresponsable qui aurait pu être tragique», indique la SNCF dans son communiqué. Elle rappelle aussi que de tels agissements sont au au minimum "passibles d'une contravention pénale" et que ces infractions au Code de la route ont causé, en 2014, la mort de 29 personnes.
De nombreux coureurs ont forcé le passage avant que les officiels de la course bloquent les autres concurrents au niveau des barrières automatiques.
Dans les minutes suivantes, les régulateurs postés devant le peloton ont temporisé afin que les retardataires puissent reprendre place dans le groupe.
L'incident a bénéficié à l'échappée qui a gagné une vingtaine de secondes dans l'affaire. Le règlement interdit de franchir un passage à niveau fermé sous peine de déclassement.
Pas de déclassement
Mais à l'arrivée, les coureurs n'ont finalement pas été déclassés. "En théorie, ceux qui passent alors que les barrières sont fermées sont mis hors course. En pratique, cette fois, cela aurait été une injustice vis-à-vis des coureurs qui auraient été mal identifiés", a souligné Thierry Gouvenou."Il n'a pas été possible aux coureurs de tête de s'arrêter dans des conditions de sécurité suffisantes", a estimé après l'arrivée le président du jury des commissaires, le Belge Guy Dobbelaere. "Le peloton se trouvait à 10 mètres lorsque les barrières ont commencé à se fermer". "En neutralisant la course pendant quelques instants, pour ne pas pénaliser ceux qui se sont arrêtés, on a respecté l'esprit du règlement", a déclaré à l'AFP le directeur de course Thierry Gouvenou.