Après l'ouverture d'un centre pour les femmes et les enfants exilés, un nouvel accueil de jour est aujourd'hui pleinement opérationnel. Il offre un accès aux soins et à l'hygiène. Mais pour les associations qui oeuvrent au quotidien pour les migrants, ce nouveau dispositif reste très insuffisant.
C'est pour le moment leur seul point d'eau... Alors il vont et viennent, de jour comme de nuit, pour remplir leurs bidons. Comme cet Afghan, qui a quitté son pays, dans l'espoir de vivre mieux : "On a de quoi manger et boire mais pas de douche, je suis venu d'Afghanistan pour avoir une vie meilleure, là je n'ai rien pas de maison, rien", explique-t-il.Les migrants de Calais sont tous pour la plupart entassés là, dans cette zone des dunes. Un campement toléré qui, en quelques semaines, est devenu ce bidonville organisé, où chaque communauté se retrouve, comme le montre ce reportage de Simond Colaone et Patrick Duluc
Des conditions de vies qui aujourd'hui se sont un peu améliorées. L'accueil de jour Jules Ferry, à deux pas du campement, permet aux migrants de se doucher, de laver leurs affaires et de manger un repas chaque soir. Mais pour certains militants calaisiens, cela reste insuffisant. En signe de protestation, ils ont inauguré un centre imaginaire, là où se dressait l'ancien hôpital de Calais, aujourd'hui rasé. Un bâtiment, qui aurait pu mettre à l'abri de nombreux migrants.