Le ministre du Redressement productif est en Seine-Maritime ce mercredi. Il a répondu à l'appel de l'intersyndicale de se rendre au chevet de la raffinerie de Petit-Couronne. Il est ce matin à Renault Cléon.
Le sort des 550 salariés de la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne sera connu le 2 octobre devant le tribunal de commerce de Rouen. Ce dernier doit statuer sur deux offres de reprise, celles de Alafandi Petroleum Group (APG) basé à Hong-Kong et NetOil dont le siège est à Dubaï.
L'intersyndicale avait exigé la venue du Président de la République ou du Premier Ministre. C'est finalement Arnaud Montebourg qui a répondu à l'appel. Il doit s'exprimer devant l'assemblée générale des salariés après s'être entretenu avec l'intersyndicale.
Un contexte négatif autour des offres de reprise
Le préfet de Seine-Maritime Pierre de Bousquet a assuré lundi que les dossiers des repreneurs potentiels ne semblaient pas avoir "beaucoup progressé" depuis la dernière audience du tribunal de commerce le 4 septembre. Ce que conteste l'intersyndicale. Pour Yvon Scornet, "le dossier a au contraire énornément avancé".
Par ailleurs, un responsable de Total doutait lundi que les offres soient sérieuses. L'intersyndicale avait alors vivement réagit et condamné ces propos.